Têted’affiche de cette 5ème édition du festival Street Art, Borondo a réalisé un trompe l’œil d’une richesse unique à découvrir rue Jules Baudelocque. Borondo sait prendre son temps. Chez lui, pas question de débarquer pour peindre EtBoulogne-sur-Mer à 15 minutes aussi : baladez-vous dans la vieille ville à l'abri des remparts. A moins que vous ne préfériez les rues pavées bordées de boutiques. Ne manquez pas la basilique, qui s’inspire de Saint-Paul de Londres, de Saint-Pierre de Rome, du Panthéon et des Invalides. Rien que ça. Son dôme illuminé de 101 mètres de hauteur donne le vertige. Streetart. À vous de voter pour que les deux fresques de Boulogne-sur-Mer figurent dans le top 10 du Golden Street art. Sport Publié le 21/01/2022. Un parcours jamais vu à Leparcours - Street Art Boulogne-sur-Mer Accueil $ Le parcours Le parcours Baladez-vous à votre rythme au fil des rues et ruelles, et ouvrez grand les yeux. Murs et pignons, mobilier urbain et même colonnes de l’université du Littoral affichent un nouveau visage et composent une galerie à ciel ouvert accessible à toutes et à tous. 8nov. 2020 - Street art à Boulogne-sur-Mer | 27 Rue des Carreaux (50°43'32.8"N 1°36'27.8"E) | Gaawouel. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les utilisateurs d'un appareil tactile, explorez en appuyant ou en balayant. Se Vay Nhanh Fast Money. Une œuvre magistrale recouvre désormais le grand escalier de la rue Jules-Baudelocque à Boulogne-sur-Mer. De loin, une porte se dresse sur les marches et les murs. De près, un monde fantastique de dizaine de silhouettes humaines ou animales l'art du trompe l'oeil par Gonzalo Borondo. Le street-artist Borondo vient d’achever sa fresque rue Jules-Baudelocque à Boulogne-sur-Mer. Une semaine de travail, sur l'un des plus grands escaliers de la ville pour donner naissance à une immense fresque qui se déploie sur plusieurs paliers. Un chef d'oeuvre pour clore la 5éme édition du festival du Street-Art. Tête d’affiche de cette 5ème édition, l’artiste espagnol, mondialement reconnu, est un homme trés discret. Engagé, il aime jouer avec les lieux où il peint, ne cherchant pas à envahir le mur, mais à initier un dialogue avec lui et avec les passants. " L'idée principale de mon travail comme ici, à Boulogne-sur-Mer, c'est que , quand tu regardes cet escalier, tu vois une limite, une frontiére, une porte close ... Mais ce n'est qu'une frontiére imaginaire car quand tu t'approches, tu brises cette frontiére en montant les marches et tu découvres un autre monde " nous confie l’artiste sur les marches de son œuvre. Un trompe l'oeil gigantesque dans un escalier trés passant de Boulogne-sur-Mer À chaque montée de marche, le visiteur curieux va découvrir de nouveaux personnages. Un escalier, composé de six paliers, une métaphore sur la vie et la notion de perséverance. " On monte, on progresse, on apprend comme dans la vie " poursuit Borondo. "c'est la curiosité qui nous pousse. La grille n'est pas vraiment fermée. J’aime que les gens continuent de découvrir des détails de l’œuvre chaque jour, différents. Des images mythologiques, des petits personnages et d'autres histoires. Je pense qu’elles peuvent être l’occasion pour les enfants comme pour les adultes de se créer leur propre univers !" Né en 1989 en Espagne, Gonzalo Borondo associe les techniques du graffiti et de la peinture classique. Formé aux Beaux-Arts, il cherche à casser les codes traditionnels de l’art urbain et s’éloigne de la culture pop avec des créatures souvent proches du l'univers fantasmagoriques. Durant plusieurs jours, le street-artist a parcouru les rues de la ville pour y ressentir l’atmosphère,discutant avec les habitants. Il a soigné chaque détail. Visible depuis le bas de la rue Jules Baudelocque à l’angle avec le boulevard Clocheville, le trompe l'oeil se déroule jusqu'en haut des escaliers, un axe fortement emprunté par les éléves de l'école Jules ferry et ceux du lycée Mariette. À ce sujet, la rédaction vous recommande De grands noms du street-art pour cette 5éme éditionMalgré la crise du Coronavirus, l'édition 2020 ancre définitivement Boulogne-sur-Mer comme une des grandes villes du street-art en France. Aux fresques de David Walker, Kobra ou ECB, des éditions précédentes, s'ajoutent cette année 5 autres fresques dont celle de l'espagnol Gonzalo Borondo. Une programmation internationale avec le duo d'artistes Néerlandais Telmo & Miel, nationale avec les Français Monkey Bird et locale, puisque MariKa, l'artiste boulonnaise a donné naissance à Aimé, un de ses rafistolés. Lancé en 2016 par la ville de Boulogne-sur-Mer, le street-art, c'est aujourd'hui 33 fresques sur les pignons et façades des batiments et plus d'une soixantaine d'oeuvres plus modestes, comme les compteurs électriques. Un parcours de plus de 2 heures dans la ville, proposé en visite guidée ou à découvrir seul toute l'année. Samedi 20 février, l'artiste espagnol Gonzalo Borondo a reçu le Golden Street Art 2020 qui récompense la plus belle fresque de France ». Réalisée à l'occasion du 5e festival de Street Art de Boulogne-sur-Mer, en août 2020, son œuvre fantastique s'étend sur un immense escalier de la ville. La plus belle fresque de France en 2020, réalisée à Boulogne-sur-Mer Hauts-de-France, est un trompe-l’œil époustouflant. Avec un gigantesque portail peint sur un escalier de la rue Jules-Baudelocque, Gonzalo Borondo a séduit le public et le jury du concours Golden Street Art. Chaque année, le site Trompe l’œil, qui référence plus de 15 000 fresques à travers le globe, sacre une œuvre urbaine à l’aide de son prix. En 2019, c’est la Belle femme du Street Artiste Aéro qui avait séduit le jury ainsi que les internautes. L’artiste espagnol lui succède en 2020 grâce à son œuvre qui nous apparaît de loin comme un simple portail baroque en fer forgé, au pied d’un escalier, mais où on découvre de près un gigantesque graffiti représentant des personnages fantastiques. Un trompe-l’œil entre illusion et réalité Jusqu’au 20 février 2021, les internautes ont voté, sur la page Facebook de Trompe l’œil, pour la plus belle fresque de l’année » parmi 10 œuvres présélectionnées. Les huit photographes qui constituent le jury ont ajouté leur voix qui compte pour 60% de la décision finale à celles des internautes. S’ils ont largement à 46,8% choisi de distinguer Gonzalo Borondo, c’est parce que son portail royal, construit sur les six paliers d’un des plus grands escaliers de la Ville de Boulogne-sur-Mer, représente une illusion saisissante. L’idée principale de mon travail … c’est que, quand tu regardes cet escalier, tu vois une limite, une frontière, une porte close, mais ce n’est qu’une frontière imaginaire car quand tu t’approches, tu la brises en montant les marches et tu découvres un autre monde », confiait l’artiste au micro de France 3 cet été. La distinction entre image et réel est en effet le fondement du travail de l’artiste urbain de 31 ans, qui n’hésite pas à établir un parallèle entre sa démarche et… la vie On monte, on progresse, on apprend comme dans la vie ». En montant ces marches, on découvre un univers fantastique, composé d’une dizaine d’animaux et personnages fictifs en tout genre. Le monde fabuleux de Gonzalo Borondo est visible sur les murs de Madrid et de Valence, mais également dans le XIIIe arrondissement de Paris. En 2019, il avait inauguré la réouverture du Temple des Chartrons, monument bordelais historique qui était fermé au public depuis les années 1970, en présentant son exposition M E R C I ». Estuaire d'en Rire - LE CAS PUCINE Spectacle, Spectacle comiqueHONFLEUR 14600Le 16/09/2022LE CAS PUCINE A 22 ans, Capucine assure la relève de la ventriloquie française, au féminin ! Après une entrée remarquée et explosive dans le cœur du public français à l’occasion de sa victoire dans l’émission La France a un incroyable talent » LFAUIT, Capucine et Eliott, son dragon, arrivent enfin sur scène ! Née le 4 novembre 1998 d’une maman clarinettiste et d’un papa flûtiste, Capucine a appris la musique en même temps qu’à marcher. Multi-instrumentiste flûte traversière, piano, guitare, Capucine est également choriste dans le Chœur d’enfants de l’Opéra de Paris quand elle se découvre, un soir en se brossant les dents, un talent pour la ventriloquie. Elle créé alors avec son compagnon Eliott, une chronique hebdomadaire sur les réseaux sociaux dans laquelle ils abordent divers sujets. Le cas Pucine est née. Ne grandis pas, c’est un piège ! Il y a chez Capucine un refus de passer à l’âge adulte et une glorification de l’enfance incarnée par l’imaginaire comme seule voie de liberté. C’est non sans écueils qu’Eliott, son bras droit, se décide à pousser Capucine dans ses retranchements à coup d’expériences, de provocations et, malgré tout, de tendresse. Un spectacle[...] News Les News Nlles photos Street-art Street-artists + sur le Street-art Téléchargement Elections du site Liens Muralistes Etrangers Jumeaux Graffitis Peintres Livre d'Or Rechercher Contact Les thèmes du moment Le portail mondial de l'art mural __________________________________________________________________________________ Golden Street-art 2021 Plougasnou Pour la huitième consécutive le site de l'art mural a décerné son GOLDEN STREET-ART Il s'agit d'une réalisation d' Leon KEER à Pougasnou Dépt 29 - Finistère. Leon KEER est un artiste néerlandais mondialement connu pour ses anamorphoses, il en a peint aux quatre coins du globe et les réseaux sociaux regorgent de ses trompe-l’œil. En plus de l’illusion d’optique, l’artiste néerlandais aime également y associer les nouvelles technologies comme la réalité augmentée ou la cartographie vidéo. Voir la fresque en détail >>ICI Voir les 10 fresques en lice >>ICI __________________________________________________________________________________ Golden Street-art 2020 Boulogne sur Mer Pour la Septième année consécutive le site de l'art mural a décerné son GOLDEN STREET-ART Il s'agit d'une réalisation de Borondo à Boulogne sur Mer Pas de Calais Borondo est un artiste espagnol né en 1989, à Valladolid dans le centre de l’Espagne Castille et León. Ici il a peint un gigantesque escalier avec une fresque en trompe-l'oeil, un portail sur 6 niveaux différents voir la vidéo par drone Voir les 10 fresques finaliste en lice >>ICI Voir le classement des 38 fresques préselectionnées >>ICI __________________________________________________________________________________ Golden Street-art 2019 Cergy-pontoise Pour la sixième année consécutive le site de l'art mural a décerné son GOLDEN STREET-ART Il s'agit d'une réalisation d' Aéro à Cergy-pontoise Dépt 95 - Val d'Oise. Aéro est un artiste rennais qui a peint son premier graff en 2000, A cette époque il faisait du lettrage. Il n’a peint que très épisodiquement pendant 15 ans car il parcourrait le monde en tant que cuisinier. En 2016 il est revenu à Rennes et depuis le 1er avril 2017 il a décidé de ne se consacrer qu’à la peinture, pour notre plaisir des yeux. Voir la fresque en détail >>ICI Voir les 10 fresques en lice >>ICI __________________________________________________________________________________ Golden Street-art 2018 Auzances Pour la cinquième année consécutive le site de l'art mural a décerné son GOLDEN STREET-ART Il s'agit d'une réalisation de Sismik et Azot à Auzances Creuse En début d’année 2018, ils avaient travaillé aux côtés de collégiens et ils avaient réalisé des œuvres dans des salles de classe. Cela a été le déclic pour la thématique de cette fresque. Ils ont voulu représenter un enfant avec un livre, synonyme d’accès à la culture. Ils ont surtout voulu se rappeler de leur enfance, se replonger dans celle-ci et faire un clin d’œil à tous ces moments qu’ils ont aujourd’hui malheureusement oubliés. Voir les 10 fresques en lice >>ICI Voir la fresque en détail >>ICI __________________________________________________________________________________ Golden Street-art 2017 Grenoble Pour la quatrième année consécutive le site de l'art mural a décerné son GOLDEN STREET-ART Il s'agit d'une réalisation de Le Monkey Bird Crew à Grenoble. Le Monkey Bird Crew » MBC, nouveau duo du street art qui a fait son apparition en 2012 L'un se fait appeler Temor Le singe et l’autre Blow the Bird ou The Blow – L’oiseau. Pochoiristes reconnus pour la finesse de la découpe, entièrement réalisée à la main, ils sont spécialisés dans les représentations d’architectures où l’oiseau et le singe cohabitent Voir la fresque en détail >>ICI Voir les 10 fresques en lice >>ICI __________________________________________________________________________________ Golden Street-art 2016 Grenoble Pour la troisième année consécutive le site de l'art mural a décerné son GOLDEN STREET-ART Il s'agit d'une réalisation de Veks Van Hillik à Grenoble Cette gigantesque fresque fait environ 25 mètres de hauteur. Ce renard très surréaliste est magnifique. Comme il se trouve sur le mur de la bibliothèque d’étude et du patrimoine Chavant, l’artiste en a fait un professeur de lettres. Les gouttelettes présentes sur la tête de l’animal et ses nombreux yeux sont d’un relief, d’un effet 3D, étonnant de réalisme. Cette fresque a été réalisée dans le cadre festival Street-art Fest 2016 de Grenoble. Voir les 10 fresques en lice >>ICI Voir la fresque en détail >>ICI __________________________________________________________________________________ Golden Street-art 2015 Nancy Pour la Deuxième année consécutive le site de l'art mural a décerné son GOLDEN STREET-ART Il s'agit d'une réalisation de David WALKER à Nancy. L'artiste a un style bien particulier. Il n’utilise aucun pinceau ni brosse, il fait tout à la bombe et à main levée. Il travaille couche après couche, les innombrables lignes de couleurs formant peu à peu des portraits de femmes d’une richesse absolue. Voir la fresque en détail >>ICI Voir les 8 fresques en lice >>ICI __________________________________________________________________________________ Golden Street-art 2014 Paris 13ème Pour la Neuvième année consécutive le site de l'art mural a décerné ses distinctions. Et pour la première fois, Un GOLDEN STREET-ART. Qui aurait pu croire que SteW, un artiste francilien passionné par l’art japonais, qui travaille dans la minutie et la finesse du trait, qui aurait pu croire qu’il puisse s’attaquer à un mur de 45 mètres de haut ? Et bien le duo magique du 13ème arrondissement y a cru, Mehdi ben Cheikh patron de la galerie Itinerrance, et Jérôme Coumet maire de l’arrondissement y ont cru, et comme toujours leur pari est gagnant ! Voir les 8 fresques en lice >>ICI Voir la fresque en détail >>ICI __________________________________________________________________________________ Une journée à Boulogne-sur-MerEn juin 2020, nous avons passé la journée à Boulogne-sur-Mer afin de découvrir la ville et ses œuvres street art » je vous invite à lire ou relire mon article 🙂. Pour rappel, il s’agit d’une ville du Pas-de-Calais et plus précisément de la Côte d’Opale. Cette région côtière de plus de 100 km est connue notamment pour ses grandes plages et ses superbes paysages. Boulogne-sur-Mer est une ville d’art et d’histoire avec ses remparts, ses musées, sa cathédrale, sa crypte, son théâtre… Mais depuis plusieurs années, elle offre à ses habitants et aux touristes un nouveau visage avec un véritable musée à ciel ouvert, accessible à tous. Aujourd’hui, je vous propose un focus sur le street art à Boulogne-sur-Mer avec une sélection de photos. Et à la fin de l’article, retrouvez les dates de la 6ème édition du festival qui arrive très bientôt !Parcours street artLa ville propose un parcours qui s’étoffe d’année en année grâce au festival Parcours d’art urbain – Street Art ». La première édition a eu lieu en 2016. Des artistes internationaux mais aussi locaux investissent alors les lieux et laissent parler leur imagination et leur créativité. Les œuvres d’art sont réalisées sur les murs, les pignons de maisons ou encore les coffrets électriques. Et c’est beau, ça embelli clairement la ville !Ce qui est top, c’est que l’on peut trouver le parcours détaillé sur le site internet dédié. On peut aussi le récupérer au bureau d’information touristique sur place. Le document contient le plan des lieux, le nom de l’artiste, le nom de la rue mais aussi la photo de l’œuvre, ce qui nous a bien rendu service. Des visites guidées peuvent être proposées sur réservation. N’hésitez pas à vous rapprocher de l’office de photosLa première œuvre que nous découvrons en quittant la voiture est celle de Jacques Salvignol, L’échiquier de la vie », située rue de la Lampe. Elle a été réalisée dans les années 1980, bien avant la création du festival et serait ainsi l’une des plus anciennes de la ville. Le street art à Boulogne-sur-Mer est donc en fait une vieille histoire et la présence de l’Ecole Municipale d’Arts au sein de la ville n’y est pas pour rien. Rue Thiers, on découvre la fresque de Antonio Seguí datant de 1992 et rendant hommage au général José de San Martín, le Libertador argentin ». Méconnu en France, il est un héros en Amérique du Sud car à l’origine de l’indépendance de l’Argentine, du Chili et du Pérou. C’est à Boulogne-sur-Mer qu’il a passé ses dernières années, au 113 Grand-Rue. La demeure est aujourd’hui transformée en musée. La fresque a récemment été rénovée par un artiste local, Frédéric Boutoille BF.En face, se trouve l’œuvre d’un autre artiste argentin vivant aujourd’hui à Berlin, Alaniz. La ramasseuse d’épaves » date quant à elle de 2017 et a été réalisée dans le cadre du festival. La femme aux épaves, dite la ramasseuse d’épaves est à la base un tableau de Francis Tattegrain, exposé au château musée de avons ensuite pris la direction de la rue de l’Amiral Bruix pour voir le joli portrait de femme réalisé à la bombe aérosol par le britannique David Walker. C’est le tout premier mur du festival, il date de 2016. L’artiste est un portraitiste de talent et n’utilise rien d’autre que sa bombe, à main levée. Un travail impressionnant et très réaliste ! Nous avons continué vers la rue Nationale. Sur la gauche, dans la rue du Sautoir, se trouve l’oeuvre de l’artiste italien Andrea Ravo Mattoni qui mélange art classique et contemporain en reproduisant des toiles dans la rue. Ici, c’est Belisarius », Bélisaire » du peintre français François-André Vincent. Un peu plus loin, rue Georges Méliès, on découvre une très grande fresque que l’on doit à un duo d’artistes français Mantra et Love. C’est la plus grande du parcours 750m² ! Mantra peint des personnages, des animaux et notamment des papillons, une façon d’emmener la nature au sein de la ville. Love a quant à lui travailler le décor en apportant les couleurs avec ce fond couleur or et noir. Un peu à l’écart, rue des 2 ponts, c’est à Peeta Ead que l’on doit ce mur de l’académie culinaire du chef Stéphane Bulteau. De l’art graphique par l’artiste italien à l’extérieur du bâtiment mais aussi à l’intérieur avec les assiettes que conçoivent chaque jour les apprentis ! Des formes, des lettres stylisées, du volume et du 3D. C’est ensuite dans la rue des Pipots que nous nous sommes dirigés, une rue à ne pas louper car les réalisations y sont nombreuses ! Tout d’abord, Evoca 1, cet artiste dominicain qui vit aujourd’hui en Floride. Ses peintures représentent bien souvent des femmes, des hommes, des enfants et des découvre ensuite deux femmes qui se font face que l’on doit à l’artiste croate Lonac l’une à l’air assoupie, l’autre pensive. Le soleil étant de la partie, impossible de prendre certaines oeuvres sans contre jour mais pour les autres le rendu est top avec la luminosité !Si vous n’oubliez pas de vous retourner on a pris l’habitude de chercher un peu partout autour de nous, vous tomberez sur ce très beau marin au bonnet rouge qui se repose dans sa baignoire, réalisé par l’artiste allemand Case Maclaim. Son thème de prédilection ? Les mains ! Toujours dans la rue des Pipots, deux réalisations de l’Ecole Municipale d’Arts EMA de Boulogne-sur-Mer avec notamment un hommage à Charles Brown, compositeur boulonnais né et mort à une visite de la ville fortifiée, une petite pause glace et une balade sur la promenade des Remparts, nous rejoignons la place de Picardie pour poursuivre notre découverte du parcours street art. C’est à l’artiste allemand Johannes Mundinger que l’on doit L’histoire en marron ». Rue de la Barrière St Michel, 4 letters offrent à ces fenêtres une toute nouvelle vie. Le nordiste nous propose ici comme une planche de bande dessinée, univers qui plaît beaucoup à cet artiste et graphiste. Un peu plus loin sur la droite, impasse Lacour, c’est le talentueux Eduardo Kobra qui a apporté sa touche de couleurs et son style bien à lui. J’aime beaucoup cet artiste brésilien que je suis désormais sur les réseaux sociaux. Il peint notamment des portraits d’hommes ou de femmes célèbres Nelson Mandela, Gandhi, Anne Frank, etc. Ici, il a représenté le peintre et impressionniste Claude Monet avec face à lui son tableau La femme à l’ombrelle tournée vers la gauche ».Un peu plus loin, sur la rue Faidherbe, un pêcheur en cirée jaune représenté par Jarus. Ce jeune artiste canadien s’est inspiré d’une photo du photographe local Frédéric faisons un petit détour par la rue des Carreaux pour admirer l’œuvre de Dourone, artiste espagnol. Une belle palette de couleurs pour ce mur où il est désormais écrit REFLEXION Respect » en hommage aux remontons vers la rue Saint-Louis où nous apercevons le travail de Nikodem NKDM, artiste français originaire de Grenoble. Ici, il a investi les 24 colonnes de l’Université bout de la rue, nous tournons sur la rue du Camp de Droite pour y découvrir trois nouvelles fresques. Tout d’abord, celle de Jan is de Man, graffeur hollandais. Sur ce pignon de maison, une immense bibliothèque qui regroupe les livres préférés des habitants de la rue. Une belle façon de faire participer les riverains, comme il en a l’habitude ! C’est sa première réalisation en peu plus haut, une création de Smug, un artiste d’origine australienne cette fois. Son travail est centré sur les portraits. Un travail d’une grande précision et très réaliste. Je l’ignorais mais il s’agit ici en fait du portrait de l’artiste portugais Add Fuel que nous avons eu l’occasion de connaître lors d’une exposition à Montréal en août 2018 !A l’angle entre la rue Jean Jarret et celle du Camp de Droite, une œuvre du français Shadow. On y voit une femme portant la coiffe boulonnaise avec en arrière-plan, le port de Boulogne-sur-Mer ainsi que Le Libertad ». Le trois-mâts argentin est déjà venu jusqu’à Boulogne où le général San Martin a passé ses dernières années comme expliqué un peu plus haut. C’est l’un des plus grands voiliers du monde. Les trois dernières fresques se situant en dehors du centre de Boulogne et l’après-midi touchant à sa fin, nous avons choisi de reprendre la voiture. Il est toutefois possible de prendre son vélo, comme nous le suggère justement cette peinture murale de Fintan Magee situé au 232 boulevard St Beuve. On peut remarquer que le vélo est en train de fondre à même le sol, une référence au changement climatique. L’australien nous propose un street art engagé avec des créations qui invitent à réfléchir sur des thèmes sociaux ou environnementaux telles que la consommation, l’environnement, la pauvreté, la crise des migrants, la pollution, la violence… Nous quittons le bord de mer pour un autre quartier de Boulogne-sur-Mer où se situe le passage du parc et la rue Maryse Bastié. Nous découvrons les deux dernières fresques de notre balade street art, réalisées sur des façades d’ première est signée par l’allemand Hendrik Beikirch ECB, elle est très impressionnante de part sa taille. La spécialité de l’artiste ? Les portraits en noir et blanc, authentiques ou issus de son imagination. Ici, il a choisi de peindre un pêcheur, ce qui représente parfaitement l’histoire de la ville. J’ai beaucoup aimé et je ne suis pas la seule puisque la fresque est arrivée deuxième au Golden Street Art qui récompense chaque année la plus belle fresque réalisée en seconde a été réalisée par l’artiste néerlandais Leon Keer qui représente ici une boîte de sardines bourrée de plastique. Le message est passé ! Si nous continuons à polluer comme nous le faisons aujourd’hui, les microparticules de plastique seront de plus en plus présentes dans le poisson. Et donc dans les estomacs des consommateurs… La ville de Boulogne-sur-Mer essaye depuis des années de lutter contre cette pollution et elle fait d’ailleurs partie des 14 premières communes françaises à rejoindre la charte pour une plage sans déchet plastique ».Vous découvrirez également une jolie fresque végétale de Pierre Peckeu. C’est un aquarelliste local qui apprécie tout particulièrement peindre la Côte d’Opale. Les coffrets électriquesLes locaux sont également au rendez-vous ! La ville de Boulogne-sur-Mer a également souhaité faire participer ses habitants et c’est une très bonne idée. Ils ont ainsi investi les coffrets électriques, aux côtés des artistes internationaux dont je viens de vous parler. Cela permet de mettre en avant les artistes Boulonnais et de faire connaître leur talent ! Travailler en public est pour eux l’occasion d’échanger directement avec les habitants, d’avoir un contact humain, des avis, des remerciements, des encouragements, des critiques, des ressentis ou tout simplement des de l’Amiral Bruix, sous le pont juste avant la rue Faidherbe, ce sont les visages figés, les yeux fermés, de l’artiste boulonnais Laurent Brizzi que nous prenons le temps d’observer. Voici les coffrets électriques que nous avons pu croiser sur notre route tout au long de l’ petit coup de coeur c’est ce superbe portrait réalisé par Gaël Navet ou Gaawouel, artiste tatoueur à Boulogne-sur-Mer… mais pas que ! J’adore les couleurs, les détails et le réalisme. D’autres portraits également signés de sa main sont visibles dans la ville. Il y a aussi les portraits de marins de Marie-Lou Peeren. On retrouve ici comme source d’inspiration les portraits réalisés par le photographe Frédéric Briois. Un beau clin d’œil au patrimoine local, Boulogne-sur-Mer étant le premier port de pêche en France, et un hommage aux marins-pêcheurs. J’ai pu découvrir le travail de Marie-Lou sur les réseaux sociaux et j’adore ce qu’elle fait ! Des portraits, des dessins, des peintures… un très beau a commencé à s’intéresser à la peinture en 2017. C’est là encore sur les réseaux sociaux que je découvre l’univers coloré de l’artiste. Un tout autre style à découvrir !J’ai également apprécié les fresques de l’artiste-peintre Florian Lajouanique avec notamment Charlot et le kid ». J’ai trouvé le regard de l’enfant très attachant ! Le musicien représenté est Yehudi Menuhin, un violoniste et chef d’orchestre américain, surnommé le violon du siècle ».Bruno Ghys et Jean-Louis Dress sont deux amis Boulonnais passionnés de dessin. lls ont d’ailleurs tout deux réalisé des albums jeunesse. Bruno Ghys est passionné par la bande dessinée et s’en inspire pour ses dessins. Il aime aussi s’inspirer du cinéma, de la Côte d’Opale… Jean-Louis Dress varie les supports pour ses illustrations dessins pour des affiches, pour la presse, des publicités… Ici les deux compères ont représenté des animaux de la Caux est une artiste peintre et illustratrice de Boulogne-sur-Mer qui s’inspire principalement de la nature. J’adore ses peintures fleuries et végétales et je prends plaisir à suivre son travail. Florence Sgard est graphiste et illustratrice. Elle nous emmène dans son univers avec notamment le Sphinx du Serapéum Saqqarah et le Dieu Bès. C’est un clin d’œil à l’Égypte et plus précisément aux découvertes d’Auguste Mariette, considéré comme l’un des deux pères fondateurs de l’égyptologie. Et devinez d’où est originaire l’égyptologue ? De Boulogne-sur-Mer bien sûr !Dans un tout autre style, plus sombre mais tout aussi joli, l’artiste Oriane Gosset a réalisé sept coffres. L’artiste travaille principalement la gravure mais aussi le dessin, le collage… De très belles réalisations !Ici, un portrait réalisé par Isabelle Vanheeckhoet. Pour terminer, quelques coffrets réalisés par l’artiste Nathan qui aime beaucoup travailler en noir et n’avons pas tout vu en arpentant les rues de la ville. Nous avons raté de nombreux coffres comme par exemple le travail de l’artiste Hélène VANDROMME. Une raison de plus pour revenir !Il n’y a pas à dire, Boulogne-sur-Mer est bel et bien une ville de street art » ! L’art n’est pas qu’au musée mais aussi dans la rue. Nous avons beaucoup apprécié le travail des différents artistes. Les styles et les techniques sont variés, il y en a pour tous les goûts. Le street art a été pour nous la raison première de notre venue à Boulogne-sur-Mer. Le festival offre chaque année un nouveau visage à la ville. Et c’est beau de voir les murs d’une ville s’égayer grâce à l’art !Nous reviendrons découvrir les sept nouvelles œuvres réalisées durant l’été 2020. Elles sont signées par les artistes Monkey Bird, Telmo & Miel, Marika, Vesod et enfin Borondo dont la fresque a été élue la plus belle de France en 2020 au Golden Street Art. Si c’est pas la classe ça ! J’ai hâte de découvrir ce magnifique trompe l’oeil qui habille un escalier de la ville. Et bien sûr les œuvres à venir pour l’édition 2021 !!Informations pratiquesGratuit et accessible à tous ! C’est l’avantage du street artAdresse de l’office de tourisme 30 rue de la Lampe 62200 BOULOGNE-SUR-MERSite internet de l’office de tourisme du Boulonnais Côte d’Opale infos sur le street art et les parcours sur le site de la ville de Boulogne-sur-Mer à noter la 6ème édition du festival street art aura lieu cette année du 23 juillet au 31 août 2021 ! Les artistes et la programmation sont sur leur site.

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